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LE MESSERSCHMITT BF109
L'important trafic maritime de Marseille impose la construction d'un quatrième phare plus haut (61,93 mètres) et électrifié. Ce phare, en fonction dès 1881, sera pourtant détruit en août 1944 et remplacé provisoirement par un pylône dès la fin de la guerre. Enfin, le 25 août 1959, le phare actuel est allumé. C'est une tour tronconique de 71,66 mètres de haut, surmontée d'une plate-forme carrée. Son feu à éclats blancs 5s, est éclairé par une lampe de 150 W, 24 V. Il a une portée de 23 milles (environ 42,5 km). Le phare est automatisé et ne se visite pas. Ses coordonnées géographiques sont: 43º 11' 99"
N L'histoire de cet ilôt est tout à fait passionnante à découvrir et l'on se rend donc très vite compte que ce petit bout de terre a été témoin de nombreux naufrages.... Mais c'est du ciel que va venir l'histoire de cette page sur la fin d'un avion de la Luftwaffe le Messerschmitt 109. HISTOIRE Hans Fahrenberger.... est le nom du pilote allemand qui était aux commandes du Messerschmitt 109 qui fût abattu le 7 mars 1944 au cours d'un combat aérien entre ce redoutable avion de la Luftwaffe et des chasseurs Lightning américains qui escortaient des bombardiers. Le 7 mars au matin, Hans Fahrenberger donne un coours de théorie quand survient une alerte. La plupart des pilotes de la base n'étaient que des élèves et seuls les mointeurs étaient obligés à pariticiper à des combats. Hans se précipite donc vers son appareil dont le moteur est déjà lancé par le mécano. Il saisit son parachute mais ne prends pas le temps de le fixer correctement. L'avion décolle rapidement de la piste en herbe du terrain d'Avignon où l'appareil était stationné. En moins qe 5 minutes, il rejoint les bords de la Méditerranée, à 6.000 mètres d'altitude. Il n'a pas encore aperçu d'avions ennemis ! C'est seulement lorsqu'il émerge de la brume accrochée au littoral qu'il découvre, bien au large, les trainées de condensation des gaz d'échappement d'un groupe de bombardiers américains escortés par des chasseurs Lightning.
Un miracle se produit.... Hans se sent brusquement propulsé vers la surface, malgré les bottes et l'équipement gorgé d'eau. Son parachute, qui a emprisonné une bonne quantité d'air, le fait remonter comme un ballon. Arrivée en surface, le vent le pousse directement sur le Planier. Après plusieurs heures de lutte contr ele vent, les abords escarpés des rochers du Planier, Hans finit par se hisser définitivement sur la terre ferme de l'îlot. Seul il attendra quelques temps avant d'être repéré par un autre appareil de la Luftwaffe, mais Hans ne saura pas si vraiment, cet avion l'a repéré.Un peu plus tard, une vedette de sauvetage allemande s'approchera du Planier pour recupérer le pilote "naufragé. Sain et sauf, l'histoire de Hans Fahrenberger ne s'arrêtera pas là. En effet, en janvier 1993, quarante huit ans après son amerrissage miraculeux, le pliote du Me-109, âgé alors de 73 ans mais l'esprit toujours jeune et l'oeil aussi clair, est revenu à Marseille. Pierre VOGEL et Gérard PAOLINI, le réalisateur de la série "Fantômes du monde sous-marin" diffusée sur FRANCE 3 Méditerranée l'attendent avec impatience pour l'emmener en mer, à l'aplomb de l'endroit ou repose son avion. Hans a eu apparemment des difficultés à maîtriser ses émotions lorsqu'il a remis le pied sur l'île qui lui a sauvé la vie. Pierre VOGEL a plongé sur l'épave de l'avion dont il a remonté une mitrailleuse de capot enfouie dans le sable. Une belle histoire.... sur laquelle vous pourrez découvrir encore plus de détails et de photographies dans l'ouvrage... AUJOURD'HUI Par environ -45 m de fond, à une centaine de mètres au nord du petit quai de la face nord de l'île du Planier, cet avion repose sur le dos. L'appareil est brisé en deux. L'hélice a perdu ses pales, mais le canon est toujours en place, au centre du moyeu. Le train d'atterissage est toujours visible. Le moteur et la carlingue, difficiles à observer car l'avion est à l'envers, présentent de nombreux orifices dûs à l'arrachement de plaques d'aluminium qui constituent l'avion. Cables, filets, parsèment la silhouette du BF109. L'outrage des années commence à se faire sentir ! Les accrochages successifs et trop fréquents des plongeurs ont "précipités" la dégradation de cet avion.
"Mon ami Jean Pierre me l'avait dit, si tu localises le ME 109, tu feras de cette plongée une des plus belles que Marseille puisse offrir aux plongeurs ! Imagine, 3 "spots" en l'espace de 40 à 50 minutes ! Une descente dans "le bleu" vers les -43/44 m pour voir un avion, puis un tombant entre -38 m et -20 m et pour finir sur le DALTON entre -35 m et la surface. Elle est pas belle la vie de plongeur marseillais !" Et bien croyez moi si vous voulez, c'est vrai ! Partis de Pointe Rouge (Port de plaisance de Marseille) vers 10 h 30 en ce 27 avril 2005, rien de plus facile pour rejoindre Planier. Quelques minutes après et un phare au large, c'est là ! Pas de vent, un pneumatique qui file à 32/35 noeuds et en 16 mn nous y voici. Une localisation facile grace à Jean Pierre et à François, une "gueuze" qui tombe à 5 m de l'aile droite, et c'est parti... Par -30 m on l'aperçoit, l'eau est claire et la visibilité est d'environ 20 m, un régal.
Quelques coups de palmes tranquilles et nous voici sur la roche. Trés fleurie, nous découvrirons au pied du tombant ce qui est probablement une des 2 roues du ME 109. Le choc du être rude pour Hans, le pilote ! Mais il nous faut l'oublier, car l'ordinateur nous rappelle qu'il est temps de remonter et d'aller voir plus haut ce qu'il s'y passe. La clarté du ciel méditerranéen se perçoit de plus en plus clairement et nous approchons du troisième temps de notre plongée... Le DALTON ! Pas Jo, ni Averell, ni William, ni Jack, mais le DALTON, ce cargo qui pour moi est une des épaves qu'il ne faut surtout pas rater si vous passer par Marseille et le Planier..... Nous vous raconterons cette troisième partie de notre plongée dans une prochaine fiche épave. Yvon CHARTIER
(G.R.I.E.M.E.) LOCALISATION ET ACCES Ports d’accès conseillé : La
Pointe-Rouge
d'Anne et Jean-Pierre
JONCHERAY LE SOMMEIL DES EPAVES et ODYSSEE |